Noël 2010

 

NOEL 2010

Evangile selon saint Luc ( 2, 1 – 14)

L’enfant et l’exclu.

2010 ans plus tard, on ne se souvient plus de l’Empereur Auguste, ni du gouverneur Quirinus, mais on se souvient encore de Jésus, né à Bethléem. Pourtant, lui, n’était pas un puissant de ce monde ! De même dans 2000 ans on ne se souviendra ni de Barack Obhama, ni de Nicolas Sarkozy, mais on continuera de parler de Jésus, lui qui n’était pas un puissant de ce monde.

Justement. L’évangile de cette nuit est comme un résumé de tout l’évangile selon saint Luc. Le Christ, le Fils de Dieu y paraît comme un petit enfant ( « l’enfant emmailloté et couché ») et comme un exclu (« il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune ») . Cela nous dit : à chaque fois que l’enfant paraît c’est le Christ qui paraît. Et chaque fois qu’un homme est rejeté : c’est le Christ qui est rejeté. Et ce message là, il est indémodable ! Il n’est pas tributaire des goûts et des désirs du moment. Cette découverte là est éternelle, comme Dieu lui-même est éternel.

Le point commun entre le nouveau né et l’exclu ?

Le premier, il ne peut pas parler, il ne peut pas se faire comprendre. Le second, on ne veut pas qu’il parle, on ne veut pas le comprendre.

Et nous devant cela ?

Nous sommes peut-être comme les témoins de cette scène de la Nativité de Jésus, les bergers de l’évangile : « enveloppés de la Lumière du Seigneur » ! Etre enveloppés de la Lumière de Dieu, c’est peut-être tout simplement entrer en communion avec lui, saisir de l’intérieur son message, pour en vivre vraiment.

En cette nuit de Noël, c’est ce que nous pouvons nous souhaiter les uns les autres : entrer dans le mystère de Noël, entrer dans la compréhension de son message !

                                                                                              F. Laurent