DIX ANS DE PRESENCE

A l’occasion des dix ans de présence sur le doyenné de Jarnac

 

En juin 2002, Mgr Dagens confiait l’ensemble des paroisses du doyenné de Jarnac aux Frères de la congrégation des Missionnaires de Ste Thérèse. Ils y étaient présents depuis 1947 à l’abbaye de Bassac et quelques paroisses autour, et depuis 1999 à Sigogne et 2001 à Rouillac. En septembre 2002, la communauté de Jarnac ouvrait. Au total c’étaient sept Frères prêtres qui étaient en activité au service du doyenné (Fr. Henri Révéreau, Philippe Olivier, Jean-Baptiste Desille, René Michaud, Thierry de Mascarel, Jean Louis Souletie, Laurent Maurin) et encore un prêtre diocésain (le P. François Pressac)…

A l’heure de confier ce doyenné à deux autres prêtres, je relie cette présence pastorale et l’évolution des communautés chrétiennes pendant ces dix années. Comme dans l’évangile, le semeur a semé. Mais la moisson a levé, quoiqu’il fasse et pas forcement à l’endroit et de la façon dont il l’avait prévu. Regardant ce qui a germé dans nos communautés, comme l’œuvre de Dieu par chacun de nous, nous ne pouvons être que dans l’action de grâce. D’une façon ou d’une autre, ici ou là, l’évangile y a été vécu, annoncé et célébré.

 

 

UN DOYENNE UNI

  1. Cette unité, elle a été fortement voulue par la congrégation des FMT et particulièrement les doyens successifs, Henri Révéreau de 2002 à 2006 et Philippe Olivier de 2006 à 2011. Comme les moyens financiers sont souvent nécessaires pour mener un projet, ils ont mis dès le début les moyens pour réaliser cette unité, financièrement en fixant les deux tiers des casuels à la caisse du doyenné. Celui-ci pouvait alors avoir des salariés, redistribuer les honoraires de messe des prêtres, faire des travaux d’investissement, rembourser des frais de fonctionnement, etc.
  2. Un doyenné ce sont des occasions de se retrouver, se réunir, de s’accueillir, de passer du temps ensemble, d’aller plus loin dans la prière ou la foi en  Dieu. Les bâtiments sont autant de moyens de rendre tout cela possible. Outre les 37 églises (nous y reviendrons),nous utilisons :

Un presbytère communal à Jarnac, avec les services de l’accueil (bureaux, secrétariat de doyenné)

Des salles paroissiales à Jarnac (la Font Badant) : 6 salles de tailles différentes, en lien avec l’école st Maurice, une chapelle et un jardin. Le tout appartenant au diocèse.

Au diocèse aussi la maison paroissiale de Sigogne : 4 salles et un grand jardin ; au diocèse encore, la maison paroissiale de Rouillac refaite entièrement en 2004 avec 5 salles et la maison d’habitation où sont actuellement les Sœurs de Mormaison.

Le tout est entièrement refait et tout est en état : merci à tout ceux qui se sont engagés pour ces travaux qui permettent à tous, petits et grands de se réunir ou même de vivre dans de bonnes conditions. Cela a été possible par la bonne volonté du diocèse d’Angoulême dont la responsabilité incombait à l’économe diocésain, également paroissien de Jarnac. A noter aussi des salles communales qui nous sont prêtées, comme la salle voutée de Nercillac donnant dans l’église, celle dans l’église de St-Même… ou celle-ci.

Deux mentions spéciales. La chance que nous avons eue de pouvoir bénéficier d’un lieu comme l’abbaye de Bassac avec la communauté des Frères et les personnes, dont les bénévoles pour l’accueil. Dans ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité, bien adapté à nos besoins, nous y avons vécu de grandes et belles célébrations, les retraites de profession de foi, de première communion, de confirmation, de préparation au mariage, les soirées ou journées de formation, de réco, de prière. Je pense bien sûr aux fêtes de Ste Thérèse, aux rassemblements de jeunes, et par ce que c’est la dernière, à la veillée pascale de cette année, vécue comme un temps d’initiation chrétienne dans un lieu parlant.

  1. Cette unité est possible par l’emploi depuis 2002 de Michèle Vanbecelaer comme secrétaire de doyenné, qui a tout de suite été reconnue dans sa mission grâce à son accueil de tous. Son rôle de pivot central pour toutes les activités pastorales est indispensable et précieux. Des bénévoles la suppléaient dans l’accueil.
  2.  Un journal de doyenné « Ensemble », tiré à 1000 exemplaires (750 abonnements) dont les  colonnes sont ouvertes à tous, est venu dès janvier 2003 remplacer  4 journaux paroissiaux, (« le carillon » de St Même, le « Messager » de Mérignac, le « Chaleuil » de Rouilac, et le « Ensemble » de Jarnac, Bassac, Bourg, Nercillac, Sigogne) pour renforcer l’unité du doyenné,  en mettant en commun des articles spécifiques à la vie chrétienne locale, chaque mois sur 8 pages. Il fêtera son 100ème Numéro à Noël prochain ! Déjà !  Depuis 3 ans un site internet pour la paroisse de Sigogne, mais ouvert au doyenné, vient compléter cette communication.
  3. Des grandes célébrations de l’année liturgiques se préparent et se vivent en doyenné quand cela est possible : une journée de rentrée, couplée généralement avec le pèlerinage de Sainte Thérèse à Bassac depuis dix ans, avec des propositions variées, en fonction des âges, parfois sur deux jours. Nous nous y retrouvons entre 400 et 600 personnes, plus même lorsque le doyenné de Segonzac nous rejoint… La messe d’entrée en Carême, le mercredi des Cendres, près de 200 personnes dans une église du doyenné pour prolonger autour d’un partage solidaire, la veillée pascale à Jarnac ou Bassac cette année, 300 à 400 chrétiens pour un vrai temps d’initiation, souvent porté avec les jeunes. La célébration du Vendredi saint est aussi de plus en plus souvent vécue en doyenné, souvent suivi d’un temps de proposition du sacrement de réconciliation, les célébrations pénitentielles sont elles même proposées lors de l’Avent ou du Carême, en doyenné (sans exclure des temps de permanence localement).

Il y a eu une chorale de doyenné, il y a un groupe d’animation de doyenné, « Maranatha » basé au départ sur la participation des jeunes, qui laisse aussi d’autres initiatives de groupes d’animation possibles… Sur le terrain du chant, je n’oublie pas les deux festivals, bien mobilisateur au-delà des frontières du doyenné,  « Holly-Wins » pour la Toussaint 2008 et la Toussaint 2010, à la salle polyvalente de Jarnac, avec chaque fois plus de 600 participants, deux belles occasions fraternelles de louange au service des jeunes, des familles et de l’évangélisation. Je n’oublie pas les veillées de prière qui ont tournée le 1er vendredi de chaque mois dans les églises du doyenné de septembre 2003 à juin 2010, rassemblant de 80 à 30 personnes, chaque fois… Unité par la prière…

  1. Le rôle de l’aumônerie. Les jeunes, même si des rencontres continuent localement dans leur paroisse ou collège d’origine, ont vécu et souvent entraînés avec eux bien des moments en doyenné… jusque dans les messes qu’ils ont animés chaque mois dans beaucoup d’églises du doyenné… Nos marches, nos jeux, nos sorties, les week-end, la préparation des pélès diocésains, nos actions caritatives, les JMJ, Chanzy en 2005, nos camps-service d’une semaine en juillet à la Cité secours à Lourdes… Que de bons souvenirs ! Sans oublier que le doyenné a donné au diocèse, en 2007, sa responsable des aumôneries de l’Enseignement Public.
  2. Réo : la fraternité, avec une association loi 1901, et les échanges : 3 visites au Burkina de délégation, sur ces 10 ans, riches en échanges, en rencontres, en découvertes… et 4 accueils ici en Charente. Des projets montés ensembles, ceux qui ont bien marchés, ceux qui sont en cours, ceux qui sont plus durs, plus longs à faire émerger ou à réaliser, mais le soucis d’un développement réciproque à travers nos liens, de tout l’homme, corps et esprit, matériel et religieux, là-bas comme ici ! Occasion ici de célébrer l’ouverture à une autre culture et à la fraternité universelles, dans biens des messes festives ou de pénitence, dans les repas-soirées ou « bol-de-riz »de doyenné, occasion de conférences, films, débats, collectes…
  3. Groupe œcuménique et formation. Une tradition ancienne, respectable et enracinée à Jarnac. Initiée par les « couples mixtes » dans les années 60, encouragé par les curés successifs. L’échange de chaire les 2 dimanches de la semaine de l’unité. Bien des actes de cultes avec une présence des deux confessions. Des célébrations œcuméniques des 8 mai et 11 novembre, pour les communes du canton de Jarnac. Des prières œcuméniques, une grande conférence annuelle, et 3 soirées annuelles de formation chrétienne (les béatitudes, l’autorité dans l’Eglise, le Notre Père…). Celles-ci tiennent lieu, depuis 4 ans, de temps de formation chrétienne du doyenné, après avoir vécu de 2002 à 2007 des soirées de formation régulières avec des thèmes variés et des débats enrichissants… dans les paroisses comme à Bassac.

 

UNE PRISE EN CHARGE COMMUNE DE LA MISSION

  1. Les équipes d’Animation Pastorales se sont installées dans chaque paroisse. Elles sont importantes : elles partagent la charge curiale avec les prêtres en responsabilités pour un ensemble paroissial. Sigogne avait pris de l’avance, dès 1996. Cette expérience a pu être généralisée, d’abord à Jarnac puis à Rouillac, selon la charte diocésaine des EAP. Ces équipes se sont toutes renouvelées depuis leur début. Outre l’organisation de la vie chrétienne locale et les questions de personnes et de projets qu’elle porte, les EAP réfléchissent aussi plus largement à la proposition de la foi, à partir du livret diocésain « ministères et communautés » de 2010 ou des orientations diocésaines pour l’initiation chrétienne, qui a donné lieu à un projet pastorale de la paroisse de Rouillac en 2011. La démarche diocésaine (2002-2004) et le synode de 2005 ont été des moments structurants pour la vie chrétienne par l’intermédiaire des E.A.P. qui ont joué pleinement leur rôle de « caisse de résonnance » entre « la base » et les impulsions et demandes du diocèse. Même chose pour l’application des demandes synodales.
  2. La préparation aux sacrements est maintenant partagée entre prêtres et laïcs. Près de 160 baptêmes par an sont préparés par 4 équipes (réunions bi mensuelles de mars à septembre dans les centres paroisse). Prés de 50 mariages, par 5 équipes, pour trois rencontres annuelles, selon les orientations diocésaines « proposer la foi aux futurs mariés », mises en place en 2003.

La confirmation se prépare tous les deux ans, pour une douzaine de jeunes. Les animateurs de l’aumônerie y jouent un rôle central et régulier avec leur prêtre accompagnateur.

Le sacrement des malades bénéficie de l’accompagnement du Service évangélique des malades ou des équipes de visiteurs ou d’aumôneries dans les différents lieux.

Les sépultures se préparent avec les membres des équipes deuil de Jarnac ou les relais paroissiaux des communes. Ils sont célébrés par les deux prêtres ou trois laïcs mandatés, en fonctions des jours ou des demandes des familles. Les messes en lien avec les familles en deuil sont habituellement célébrées les dimanches.

  1. Les paroisses de Jarnac, pour la moitié sud, mais aussi Sigogne et Rouillac ont les 4 années de catéchisme, mais ils se réunissent, pour une journée annuelle des 1eres années, la retraite de Première communion, les Trois journées de préparation à la Profession de Foi. Chaque fois ce sont entre 80 et 40 enfants qui sont concernés, et souvent une dizaine de catéchistes. A total se sont prés de 30 catéchistes qui interviennent sur le doyenné, pour environ 160 enfants. Des liens forts avec les familles s’illustrent lors de messes des familles ou des « dimanches autrement » comme les « VOC 2010, 2011 ou 2012 » ou même des sorties paroissiales (Rouillac). C’est moitié moins qu’il y a dix ans, mais cela représente aussi, dans le contexte d’aujourd’hui, une belle occasion de transmission de la foi. Partout aussi, des groupes d’éveil à la foi, pour les petits avant le caté…

L’aumônerie des jeunes peut rassembler jusqu’à 40 collégiens et lycéens sur le doyenné. En groupe locaux, à Rouillac, à Jarnac, au collège Jean 23, ou ensemble pour des sorties, les pélés, les temps forts…

  1. Des groupes de prières (Rosaire, Renouveau, liturgie des heures à Bassac, adoration…), des groupes de spiritualité (équipes ND) et des groupes caritatifs (Hospitalité Charentaise, la Frat des personnes malades et handicapées…) sont des rencontres nourrissantes pour des baptisés qui le souhaitent.

 

Cette prise en charge commune de la mission chrétienne, outre le fait qu’elle permette l’épanouissement de la vocation de chaque baptisé, à la suite du Christ prêtre, prophète et roi, a permis au doyenné de pouvoir passer de huit à deux prêtres en activité, en 2010, Fr. Philippe et Laurent, avec quelques services ponctuels des F. Jean-Baptiste, René et Jean-Louis, voir d’un prêtre retraité de Genac.

 

UNE PROXIMITE

  1. Les relais : place primordiale, plus en rural encore qu’en urbain ou périurbain. Ces relais sont des signes de la présence de l’Eglise dans nos communes, nos villages. Ils étaient en place partout. Nous nous sommes parfois heurtés au problème de leur renouvellement, compte tenu souvent de leur âge. Parfois nous avons relevé le défi, et de nouveaux relais ont accepté cette tâche, souvent exposée, mais riche en relations diverses.
  2. Ils sont indissociables des 38 églises  du doyenné : je pense aux paroissiens qui les ouvre, les nettoient, les fleurissent. Aujourd’hui, celles-ci sont entretenues par les municipalités et sont toutes en bon état. Au cours de la dernière décennie, ont été refaites totalement huit  d’entre elles, celles de : Chassors, Bourg-Charente, Auge, St-Genis, Sigogne, Saint-Amant-de-Nouère, Bonneville, sans compter les restaurations partielles les comme les voutes de  celle de Jarnac ! Je n’oublie pas les églises qui ont été doté récemment du chauffage : St Même, Ste Sévère, Foussignac… Dès qu’il y a un problème, nous trouvons toujours des municipalités à l’écoute et compréhensive : Merci ! L’aménagement de ces églises a toujours été vu en dialogue avec la Commission diocésaine pour les Bâtiments du culte et l’art sacré, dont le coordinateur diocésain depuis 2009 est par ailleurs paroissien de Jarnac.
  3.  Les communautés religieuses. Une communauté des trois sœurs de la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, dite de Mormaison, et une de trois sœurs de Sainte Marthe à Jarnac, jouent cette proximité. Même si aujourd’hui nos sœurs ont un certain âge, ces communautés qui ont évolué vers des « communautés de présence », sont toujours appréciées et appréciables, pour témoigner de la suite du Christ dans la profession religieuse. A noter que sœur Thérèse Marie est toujours enseignante au collège Jean 23. Une mention spéciale pour les Frères Missionnaires de Ste Thérèse qui ont vécu pendant 65 ans à l’abbaye, dont 50 ans d’accueil de personnes et de groupes spirituels, culturels et associatifs du doyenné, de Charente et d’ailleurs et de tout style…
  4. Les établissements catholiques d’enseignement. Ecole primaire Ste Marie-St Maurice, collège Jean 23, à Jarnac, sous la tutelle de la congrégation de Ste Marthe. S’y vivent les principaux temps liturgiques de l’année, avec des enseignants, des parents, la direction, les sœurs, le prêtre accompagnateur… Un éveil à la foi pour les plus petits, une sensibilisation en lien avec leur questions, leurs attentes pour les collégiens.
  5. Les 8 maisons de retraites et l’hôpital local sur le doyenné, plus une clinique psy., sont régulièrement visitées, par des équipes reconnues de laïcs ou de religieuses, avec des messes à tour de rôle, une fois par semaine. Le sacrement des malades y est régulièrement proposé. Je cite bien sûr la présence de la Merci à Courbillac et Jarnac et ce qu’ils nous donnent tous : route avec des personnes fragiles et nous reconnaître ainsi tous humains, tous fragiles.
  6. Les messes dominicales font partie de cette proximité. Le samedi soir à tour de rôle dans chacun des relais et le dimanche matin de façon plus fixe, dans les centres des paroisses. Des églises souvent ouvertes qui accueillent des messes toujours préparées par les relais du lieu ou des équipes liturgiques, en plus des sépultures, mariages et baptêmes…
  7. Des initiatives parfois, comme la « lumière de Bethléem » en décembre ou le circuit des églises l’été, contribue à maintenir du lien en allant les gens. De même les associations paroissiales de Nercillac et de Rouillac, par leur soucis d’animation et de convivialité soutient ce besoin d’être ensemble et de témoigner… Il en va de même pour l’association des amis de l’abbaye de Bassac qui a à cœur de soutenir des animations de ce lieu spirituel et culturel porteur, tout au long de cette décennie et plus particulièrement en 2009 à l’occasion des fêtes du millénaire de l’abbaye !

Tout cela contribue à un climat de liberté et de confiance, précieux pour tout ceux qui veulent se joindre aux diverses propositions et initiatives…

 

DES QUESTIONS

  1. Nous avons toujours besoin d’aller d’avantage les uns vers les autres, de créer des occasions de rencontres et de visites. Et je pense particulièrement aux personnes seules en attente d’une bonne nouvelle. En lien peut-être des actions de type « secours catholique «  ou solidarité sont ou seraient toujours nécessaires. « Diaconia 2013 », peut être l’occasion de vivre de belles choses…
  2. Prendre du  temps pour accompagner des adultes ou des jeunes au baptême et ou à la confirmation, comme nous l’avons vécu l’année dernière avec des catéchumènes dans le temps pascal et, comme il y a encore des demandes, est un enjeu vital d’accueil et de renouvellement de nos communautés. Comment mieux répondre à ces demandes, comme celle de ce jeune papa qui confie récemment « je découvre la foi » ! ? Comment maintenir ces liens avec les familles qui ont demandé un baptême, et dont les contacts sont parfois maintenus au cœur même d’un village ou d’un quartier lorsqu’ils rencontrent  à nouveau des personnes de la communauté qui les ont accompagné jusqu’au sacrement…
  3. Des liens sûrement à redéfinir entre les communautés locales et  la communauté de l’Arche. Ils nous rappellent que l’accueil du plus faible est au centre de l’Evangile et de nos communautés et que leur présence et dynamisme ne peut être à part ou à coté de la vie chrétienne ordinaire de ce doyenné. Avec le changement de prêtre accompagnateur, la question mérite d’être posée.
  4. Notre secrétaire de doyenné ne sera pas éternelle dans sa fonction ! … et cette place est capitale : rôle de pivot, d’écoute, de relance, de coordination, en lien avec les prêtres et tous les acteurs pastoraux. Cela va de paire avec de nouveaux appels à lancer pour nos équipes relais, nos EAP, nos catéchistes, nos groupes d’accueil et de préparation…
  5. Voir, en tant que chrétiens de ce doyenné où se trouve l’abbaye de Bassac, comment elle pourra continuer sa mission, en restant un lieu ouvert à tous, un lieu de ressourcement pour les chrétiens des environs ou les chercheurs de sens. Il y aura sûrement des initiatives à prendre après septembre-octobre prochain, lorsque les Frères thérésiens seront partis et nous en saurons plus sur son devenir « d’hôtellerie » dans ces lieux monastiques.
  6. Il faudra toujours appeler, en se souvenant d’abord que toute vie, quelle qu’elle soit, est vocation : réponse à des appels du Seigneur. Comment les laïcs pourraient-ils ne pas continuer à porter de plus en plus l’Eglise et sa présence dans la société laïque et incertaine ? Il faudra sûrement que le ministère ordonné continue à vivre ses évolutions pour être toujours plus ancré dans la Parole de Dieu. Le ministère diaconal, absent sur ce doyenné, sera sûrement l’objet d’attentions nouvelles.

 

Et bien d’autres questions encore : les vôtres… !

 

Laurent Maurin

14 juin 2012